Notre équipe.

« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire  » Corneille (Le Cid).

Alors que la responsable de ce projet de recherche perçoit le risque de l’interdisciplinarité comme un défi, « l’incertitude » de l’évolution des choses est encore plus grande lorsque le chercheur quitte la zone de confort de sa propre discipline en entrant dans le secteur à haut risque de l’«autre» discipline.

Georgeta Stoica
Coordinatrice du projet AQUAMARINE

Maître de Conférences en Anthropologie au Centre Universitaire de Formation et de Recherche (CUFR) de Mayotte. Elle coordonne actuellement le projet de recherche AQUAMARINE 2.0 sur les aires marines éducatives dans l’océan Indien,

plus précisément à Mayotte, à la Réunion et à Madagascar. Ses recherches portent principalement sur le rapport homme-environnement dans l’océan Indien (Mayotte, île de La Réunion, Madagascar) et dans le Delta du Danube (Roumanie). Ses principaux axes de recherche portent sur le conflit concernant l’accès aux ressources naturelles, l’éducation à l’environnement et les représentations sociales du socio-écosystème corallien. Elle travaille en étroite collaboration avec des collègues issus des sciences naturelles, dans le cadre de projets interdisciplinaires. En outre, elle est actuellement engagée dans un projet de recherche interdisciplinaire (Future Maore Reefs) qui vise à mieux comprendre la résilience des récifs coralliens face aux changements globaux dans le contexte de Mayotte.

Philippe Charpentier

Maître de conférences en Sciences de l’éducation et de la formation au Centre Universitaire de Formation et de Recherche (CUFR) de Mayotte. 

Ses recherches portent sur l’analyse des pratiques pédagogiques des enseignants et de l’activité des élèves en classe ; de manière générale et plus particulièrement en classe de géographie, mais également sur les questions concernant l’Education à l’environnement à l’école primaire, les dispositifs d’enseignement-apprentissage hors les murs de l’école, notamment dans le cadre des projets AQUAMARINE 1. et 2. et Future Maore Reefs.

Pascale Chabanet

Directrice de recherche en biologie marine. Elle a dirigé plusieurs projets de recherche scientifique et ses publications et son engagement actif pour la conservation des récifs coralliens sont reconnus au niveau national et international.

Son principal sujet de recherche est l’écologie des poissons associés aux récifs coralliens dans le sud-ouest de l’océan Indien et le Pacifique occidental. Au cours de la dernière décennie, elle a été activement impliquée dans des activités de sensibilisation à l’environnement et de diffusion des résultats de recherche au moyen d’un kit d’outils éducatifs MARECO, développé en collaboration avec l’écologiste et biostatisticienne Jocelyne Ferraris. Actuellement elle coordonne avec Lola Massé le projet PAREO

http://pareo.re

Aline Tribollet

Directrice de recherche à l’IRD, Écologue des récifs coralliens, rattachée à l’UMR LOCEAN-IPSL et actuellement en affectation à l’île de La Réunion. Elle dirige plusieurs projets de recherche qui portent sur les effets des changements globaux

sur le fonctionnement et la résilience des socio-écosystèmes récifaux situés dans l’océan Indo-Pacifique, et étudie des solutions basées sur la Nature pour restaurer plus efficacement et durablement ces systèmes. Exemple de projet en cours dans l’Océan Indien ouest : Future Maore Reefs 

https://www.futuremaorereefs.org/

Jean-Pascal Quod

Docteur en biologie marine. Il dispose d’une expérience de plus de 30 ans en qualité de biologiste marin et en gestion intégrée des zones côtières, et est expert reconnu des récifs coralliens et des questions de proliférations d’algues nuisibles (ciguatera). Il a géré de nombreux programmes multidisciplinaires relatifs à la gestion et la conservation des ressources marines

(études d’impact environnemental, inventaires de la biodiversité, suivi de l’état de santé, cartographie, …), tant au plan opérationnel que pour l’élaboration de plans stratégiques nationaux (IFRECOR), régionaux (COI) ou internationaux (Banque Mondiale). Il est le Directeur de l’association Reef Check France, dédiée aux sciences participatives et citoyennes pour le maintien de la santé des récifs coralliens et des services écosystémiques qu’ils apportent.

Rakamaly Madi Mousa

Biologiste marin rattaché au laboratoire d’Excellence CORAIL de l’EPHE-UPVD-CNRS au CRIOBE à Moorea en Polynésie française en tant que chercheur en Ichtyoécologie et biologie marine. Bien qu’interdisciplinaire entre les sciences biologiques, sociales et géographiques,

ses recherches visent à comprendre l’impact des perturbations (les perturbations générées par la pression humaine, mais aussi par le changement climatique) sur les récifs coralliens et les habitats associés (herbiers, mangroves) ainsi que la vulnérabilité des poissons récifaux à intérêt commercial. Il travaille principalement sur deux îles du bassin Indopacifique (Moorea et Mayotte). À Mayotte il a étudié le rôle des habitats adjacents aux récifs coralliens dans le cycle de vie des espèces de poissons exploitées et la vulnérabilité de ces habitats face aux perturbations humaines. À Moorea, ses travaux ont montré que l’anthropisation du littoral est plus forte où plus de la moitié du trait de côte a été modifié par l’homme. Son travail dans les deux îles a mis en évidence le rôle important de la pêche artisanale et/ou de subsistance dans l’apport de protéines animales à la population locale. Récemment, au sein du Rahui Center, il a été co-encadrant scientifique afin de soutenir les communautés de pêcheurs par le renforcement des sites rāhui (réserve marine) existants et/ou la planification de futurs sites rāhui. De plus, il s’intéresse aux mécanismes de renforcement de la gestion des pêches pour atteindre des objectifs socio-économiques et de conservation environnementale, et pour sensibiliser les jeunes de manière ludique sur la biodiversité, les perturbations et la gestion des écosystèmes marins.

Jocelyne Ferraris

Biologiste de formation, Jocelyne Ferraris a fait une thèse en écologie numérique au Québec où elle est restée 10 ans avant d’être recrutée à l’IRD en 1989 en tant que biostatisticienne des pêches. Après 10 ans de recherche en Afrique de l’Ouest, elle est partie dans l’océan Pacifique en Nouvelle-Calédonie pour travailler sur les écosystèmes coralliens. 

Elle s’est intéressée plus particulièrement aux pêcheries de subsistance et de plaisance, avec le développement des Aires Marines Protégées. Les 10 dernières années de sa carrière, elle a travaillé sur Madagascar et les départements d’outre-mer de l’océan Indien; elle s’est investie davantage dans la formation des jeunes à la recherche et ses derniers travaux de recherche portaient sur les questions de représentations des populations locales sur les écosystèmes marins. En tant que nouvelle retraitée, elle continue à s’intéresser à ces questions d’éducation à l’environnement et de sensibilisation des générations futures aux milieux marins. Elle a été co-responsable du projet Blue Two (la Grande Bleue et l’Economie Bleue)

https://blue2.fr/

Bernard Thomassin

Océanographe et directeur de recherches honoraire CNRS du Centre d’Océanologie de Marseille (ex-COM), de l’Université d’Aix-Marseille (AMU) et président d’honneur de Deep Blue Exploration (DBE), attaché scientifique du Muséum d’histoire naturelle de la ville de Nice.

Il est également membre du Conseil scientifique Patrimoine naturel Mayotte (CSPN M) depuis sa création, et du Conseil scientifique du Musée de Mayotte (MUMA). Il est un des premiers chercheurs à avoir étudié, en équipes pluridisciplinaires, le lagon et les récifs coralliens de Mayotte à partir des années 1975. C’est pour cela que lui a été décerné en 1989 le Prix Savigny de l’Académie des Sciences, Paris, pour ses travaux sur les récifs coralliens dans l’Océan Indien et à Mayotte.  Il est appelé localement « le fundi du lagon ».

https://www.deep-blue-exploration.com/

Fréderic Ducarme

Enseignant-chercheur en écologie au Muséum National d’Histoire Naturelle (Île-de- France). Il a effectué une double formation complète en sciences humaines et en sciences biologiques, avant de se spécialiser en écologie.

Ses thèmes de recherche incluent l’idée de nature au XXIe siècle et ses représentations, l’éthique environnementale, l’anthropo-écologie, la théorie de la conservation et la biodiversité marine. Il a effectué plusieurs terrains d’étude dans l’océan Indien tropical (Réunion, côte africaine, Maldives, Mayotte), où il a notamment travaillé sur les échinodermes, mais aussi dans l’Océan Pacifique (Vanuatu et Nouvelle- Calédonie). Depuis mai 2023, il est le secrétaire général de la Chaire Outre-Mer de Sciences-Po.

Vincent Chassany

Enseignant de sciences de la vie et de la Terre. Après une expérience de vingt ans dans la formation initiale et continue des enseignants de SVT dans deux universités, il a intégré l’équipe Vigie-Nature au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris pour assurer la coordination de Vigie-Nature École. Naturaliste, il est en charge de développer et d’assurer l’animation de ce programme.

Simon Bénateau

Ingénieur écologue. Passionné par le partage des données et la création d’outils pédagogiques, Simon a intégré le l’équipe pour développer Galaxy-Bricks, un outil d’analyse de données.

Son intérêt pour le programme l’a amené à devenir coordinateur-adjoint de Vigie-Nature École (Muséum national d’Histoire naturelle de Paris). Il participe aux missions d’animation, de coordination et de développement du programme ainsi qu’à l’analyse des données de Vigie-Nature École.

Lola Massé

Titulaire d’un doctorat en biologie marine. Elle est spécialiste de la reproduction et du recrutement des coraux dans le sud-ouest de l’océan Indien. Elle est actuellement chargée du déploiement du projet PAREO « Le patrimoine corallien de l’océan Indien entre nos mains », 

projet d’éducation à l’environnement pour la protection des récifs coralliens dans les îles du sud-ouest de l’océan Indien qui a pour objectif la diffusion des résultats scientifiques pour encourager le passage des connaissances aux actions de conservation.

Amélie Landy Soambola 

Biologiste marin. Enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antsiranana depuis l’année 2009. Elle y est responsable du parcours Sciences Marines et du laboratoire Sciences Marines. Elle est commissaire à la CNIDH (Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme) chargée des droits des enfants, présidente et fondatrice de l’ONG MADA (Monde Au Développement Adapté) qui œuvre dans la région de DIANA dans les domaines environnementaux, de l’éducation, des droits de l’Homme (femmes, enfants et personnes vulnérables), de l’appui socio-économique et culturel et de la recherche. Elle est aussi consultante dans différents domaines (étude, éducation, évaluation, plaidoyer, sensibilisation et conscientisation, conseillère technique, etc.) et très active au sein de la société civile pour la protection des femmes et des enfants.

Stagiaires M2 (Projet en émérgence AQUAMARINE 1.0)

Stanilas Bebin, stagiaire ENS mars – aôut 2021
Anouk Pola, stagiaire MNHN Pari, mars – aôut 2021

Post-doc en anthropologie

Un.e post-doctorant.e sera recruté(e) pour la deuxième année du projet AQUAMARINE.

Merci à nos bailleurs de fonds .

Fondation de France

Premier réseau de philanthropie en France, la Fondation de France réunit donateurs, fondateurs, bénévoles et porteurs de projet sur tous les territoires. Sa valeur ajoutée : aider chacun à agir le plus efficacement possible dans les domaines d’intérêt général qui lui tiennent à cœur. Avec l’ambition de construire des solutions utiles, concrètes et durables qui font avancer la société.

CUFR Mayotte

Un centre universitaire au service de la formation et de la recherche Vers un transfert de connaissances vers les générations futures au service de la société Mahoraise et de la région de l’océan Indien

Le Centre universitaire de Mayotte est un établissement français public d’enseignement supérieur situé sur l’île de Mayotte, dans la commune de Dembeni, et créé en 2011.

Le CUFR a pour mission de structurer l’offre de formation post-baccalauréat de l’île de Mayotte. Il participe à la formation de jeunes bacheliers dans le contexte de la départementalisation en renforçant les principaux secteurs économiques et sociaux. Il assure des formations supérieures sous forme d’enseignement initial ou continu. La recherche au CUFR est structurée autour d’un projet global interdisciplinaire qui s’intéresse à la société mahoraise, aux systèmes complexes que forment les territoires et îles du sud-ouest de l’océan Indien. Celui-ci se décline en quatre axes complémentaires qui ont été définis en collaboration avec les enseignants-chercheurs des différentes filières :

  • Les systèmes socio-écologiques insulaires et côtiers : résilience, connectivité, trajectoire.
  • Savoirs, patrimoines et développement : entre local et global.
  • Modélisations et analyse épistémologique des systèmes complexes pour comprendre le fonctionnement et simuler le devenir des systèmes insulaires.
  • Écoles, éducations, formations et sociétés en « contextes ».
Académie de Mayotte

Le rectorat est fortement ancré dans le département de Mayotte, riche de son environnement naturel, de ses cultures et de son histoire. Il y développe les approches pédagogiques favorisant une éducation plurilingue, prenant en compte les langues maternelles des élèves.




Commission de l’océan Indien (COI)

La Commission de l’océan Indien (COI) est une organisation intergouvernementale qui regroupe cinq Etats membres  : l’Union des Comores, la France au titre de La Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles. Créée par la Déclaration de Port-Louis en 1982, la COI a été institutionnalisée aux Seychelles en 1984 par l’Accord général de coopération, plus connu comme “l’Accord de Victoria“.

La COI soutient le projet AQUAMARINE sur la partie concernant le transfert du dispositif AME à Madagascar. L’activité est financée dans le cadre du projet Résilience des écosystèmes côtiers du sud-ouest de l’océan Indien (RECOS) co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) e le Fond Français pour l’Environnement Mondial (FFEM). Le projet RECOs s’inscrit dans le cadre du domaine d’intervention 4 de la COI, « Environnement durable et changement climatique ».